Une campagne d’affichage pédagogique est mise en place ce mois-ci pour sensibiliser les automobilistes au passage à 30 km/h généralisé depuis mars.
« Piano, piano ! (NDLR : doucement, doucement) », s’agace un piéton engagé sur le passage à l’encontre d’un automobiliste trop pressé. La zone 30 km/h mise en place dans tout le centre-ville de Fontenay depuis le 1er mars, ce dernier semble ne pas s’en soucier. Ou peut-être, comme Arthur, 24 ans, il ne s’en est pas aperçu malgré les panneaux de limitation de vitesse installés en nombre dans les rues de la ville.
« Vraiment je n’étais pas au courant, je n’habite plus ici, je viens seulement rendre visite à mes parents. Pour moi la règle c’était 50 km/h, se défend le jeune homme sincèrement embêté. Dorénavant je serai plus attentif ; c’est une bonne chose pour tout le monde. »
C’est bien pour remédier à cette méconnaissance et au manque d’attention de certains automobilistes que la ville de Fontenay lance en ce début septembre une grande campagne pédagogique sur la zone 30. Des affiches ludiques occuperont les panneaux municipaux tandis que des dépliants explicatifs à destination des adultes comme des enfants seront distribués pour informer plus largement sur le partage de la chaussée entre les autos, les piétons et les vélos.
Une démarche globale de développement durable
Mise en place progressivement depuis 2010, la limitation de vitesse a été déployée sur l’ensemble de la ville à l’exception de quelques grands axes départementaux. Une décision qui s’inscrit dans la démarche globale de développement durable engagée par la municipalité.
« Pour développer l’usage du vélo, il faut apprendre aux voitures à partager la route, lorsque vous roulez à 30 km/h, il est plus facile d’anticiper l’arrivée d’un vélo à contresens par exemple », poursuit la ville (NDLR : la circulation des vélos à contresens est désormais la règle).
Presque 40 panneaux de signalisation ont été installés progressivement sur toute la ville, et les affiches pédagogiques le seront aux abords des écoles puis tourneront sur les rues et quartiers où il peut y avoir un sentiment d’insécurité routière.
Source Le Parisien.fr