D’ici à la fin de 2017, la grande majorité de la voirie de Vannes passera en zone de circulation limitée à 20 ou 30 km/h. Seuls les grands axes resteront à 50 km/h.
« Notre volonté est de faire passer l’équivalent de 80 % de la voirie de la Ville en zone limitée à 20 km/h ou 30 km/h », souligne François Ars, adjoint en charge des espaces publics et des déplacements. À noter, la ville compte 220 km de voirie.
Les grands axes
Seuls les grands axes resteront à 50 km/h. Par exemple : le boulevard de La Paix-Edouard Herriot, les avenues de la Marne, de Verdun, le boulevard de la Résistance, ou plus au sud les voies d’accès au passage de Kerino.« Il est difficile de réduire la vitesse sur ces axes. Elle serait peu respectée », constate l’élu. Et 50 km/h permet de maintenir une fluidité du trafic. « Il faut respecter la cohérence entre le trafic et la capacité de la voie. »L’axe voie-express, Bohalgo, Beaupré-Lalande, Tohannic, PIBS, Kérino qui est appelé à devenir un axe majeur pour gagner le Sud-Ouest de Vannes et le parc du Golfe, ne sera pas complètement à 50 km/h. Des ralentisseurs y réduisent déjà la vitesse à 30 km/h, dans les passages délicats, comme dans des zones résidentielles.
Des zones demandées
Après une première expérience, il y a quatre ans, dans le quartier de Saint-Guen, la Ville a étendu les zones à vitesse réduite dans une série de quartiers de Cliscouët-Conleau à Tohannic, Beaupré-Lalande, la Madeleine-le Bondon, la chambre d’agriculture, Bernus, Saint-Patern.« Dans les réunions de quartier, les riverains s’inquiètent de l’insécurité routière », relance François Ars. Paradoxe, la mise en place des zones à 30 et 20 est, dans un premier temps, guère appréciée. « Aujourd’hui, on nous les demande. »
Pédagogie
En 2016, les zones à vitesse réduite ont été installées à la Bourdonnaie, Kermesquel, Kerniol et, de Kercado aux rives de la Rabine, en passant par Fromentin et Kergypt. Un travail de longue haleine avec installation de panneaux et marquages au sol de la vitesse tolérée.Une signalétique qui est parfois « contre-productive », signale Jean-Jacques Levavasseur, directeur des déplacements à la Ville. Les automobilistes ne lèvent pas forcément le pied. Alors qu’une incertitude sur la vitesse autorisée peut les amener à plus de prudence. Le marquage reste malgré tout une mesure de sécurité.
Zone piétonne
En 2017, hormis les grands axes, c’est la totalité de la ville qui sera à 20 et 30 km/h. L’intramuros délimité par la rue du Mené, la rue Thiers, les Lices, les remparts est « en zone piétonne », note François Ars, avec des passages de véhicules à 20 km/h, comme, hors zone piétonne, les Lices et le sud de l’intra-muros autour de la rue Saint-Vincent et de la place du Poids public.
Les zones 20
Le choix de la zone 20 est d’abord lié à l’absence de trottoirs ou à la présence d’espaces piétons trop étroits pour une marche en toute sécurité. Dans ces rues, le piéton est prioritaire. Dans les zones 30, le piéton n’est pas prioritaire sur la chaussée, mais il n’est pas obligé, pour traverser, de gagner un passage clouté.« Attention, prévient François Ars, l’infraction de grande vitesse peut être établie dans une zone 20 dès qu’on roule à 40 km/h. »
Source : http://www.ouest-france.fr/
Voir aussi
http://www.voiriepourtous.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/140301_VannesMag_cle12176a.pdf